Toutes les vies est le premier roman, en partie autobiographique, de l’artiste et musicienne Rebeka Warrior (connue pour ses groupes Sexy Sushi et Mansfield. TYA).
Ce livre est avant tout le récit poignant d’une histoire d’amour sublime et du deuil impossible suite au décès de sa compagne, Pauline, emportée par un cancer du sein.
L’ouvrage se divise en deux parties :
- Le combat du couple face à la maladie : La narratrice évoque avec une grande sincérité son rôle d’aidante, l’épuisement face au « tunnel de soins et d’administratif, » mais aussi son dégoût et même une désertion passagère.
- La quête spirituelle et la reconstruction : Après la mort de Pauline, le récit explore les étapes du deuil. Pour survivre, l’autrice se lance dans une quête spirituelle intense, incluant bouddhisme (méditation zazen et kinhin), chamanisme, et littérature, qui l’aide à donner un sens à la vie malgré la peine.
L’écriture est décrite comme virtuose, vive et féroce, scandée par des références littéraires et musicales. C’est une confession punk et poétique sur la perte, la résilience et la force de l’écriture pour échapper au silence. Le roman est perçu comme une quête spirituelle qui sauve l’autrice.