J’ai perdu un bédouin dans Paris

J’ai perdu un bédouin dans Paris est le premier roman d’Arthur Essebag, l’animateur et producteur de télévision, qui a choisi de s’exprimer publiquement pour la première fois sur des sujets personnels et politiques.

Le livre est un cri qui fait suite au massacre du 7 octobre 2023 en Israël. Arthur explique qu’après des années passées à divertir le public sans jamais exposer ses convictions, cet événement a provoqué une « bascule » le forçant à prendre la parole.

Le récit explore :

  • L’identité et la peur : Il raconte comment cet événement a fait « hurler » son ADN et l’a amené à dire « Je » et « juif » publiquement, s’improvisant une voix face au « vacarme et au mensonge ». Il décrit la solitude et la peur dans lesquelles vit la communauté juive française depuis cette date, se sentant souvent abandonnée par une partie du monde.
  • Le témoignage et l’action : Le livre est né d’un besoin de survivre et de « transformer la douleur en action ». Il partage des expériences personnelles, notamment ses voyages en Israël sous les missiles du Hamas et les rencontres avec des familles d’otages.
  • La quête d’humanité : L’ouvrage est un cri qui traverse les frontières pour interroger la perte d’humanité dans le monde. Bien qu’il parle des attaques et de l’antisémitisme, l’auteur refuse une vision binaire, affirmant qu’un mort est un mort de trop, que ce soit à Tel-Aviv ou à Gaza.

Le titre énigmatique trouve sa résolution dans l’ouvrage : l’auteur révèle que ce « Bédouin perdu », qui symbolise l’Autre ou l’incompris dans le chaos parisien, « c’est [lui], finalement ». Le livre est à la fois une confession intime et un manifeste sur la peur, les racines et l’engagement.

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