Dans Je suis né du diable, l’auteur à succès de thrillers noirs, Jean-Christophe Grangé, fait un saut inattendu dans l’intime pour une confession personnelle glaçante. Le livre n’est pas une fiction, mais le récit poignant et terrifiant de son histoire familiale, cherchant à répondre à la question qui lui est le plus souvent posée : « D’où vous viennent des idées pareilles ? »
La réponse se trouve dans l’ombre d’un père diabolique et monstrueux dont la violence et l’emprise psychologique ont dévasté sa famille. Grangé remonte le fil de sa propre existence pour raconter les violences atroces subies par sa mère, Michèle, sous l’emprise de cet homme. La scène d’ouverture, digne d’un de ses romans, révèle que ce père est allé jusqu’à enlever et tenter d’enterrer sa mère vivante.
L’auteur alterne les voix, laissant sa mère et sa grand-mère (Andrée) raconter l’horreur, tout en menant sa propre enquête personnelle sur ce passé tu. Ce récit est aussi un vibrant hommage à ces deux femmes qui l’ont protégé et lui ont permis de grandir malgré la menace constante et le silence. Je suis né du diable révèle l’origine intime de son imaginaire noir, prouvant que parfois, la réalité est plus sombre et bouleversante que la fiction.