« Clamser à Tataouine » est le premier roman de Raphaël Quenard. C’est une œuvre choc et provocatrice qui dépeint le parcours d’un jeune homme marginal et désabusé, en rupture totale avec la société.
Le narrateur, qui se décrit lui-même comme un « joyeux sociopathe », a raté sa tentative de suicide et décide alors de faire payer le monde qui, selon lui, est responsable de son malheur. Son plan : s’immiscer dans toutes les couches sociales pour identifier et tuer une figure représentative de cette société qu’il exècre.
Le livre se distingue par un style électrique, brut et inventif, qui reflète la personnalité du narrateur et la rage qui l’anime. L’auteur y dissèque un « cerveau malade » et met en scène une galerie de personnages qui gravitent autour de lui.
« Clamser à Tataouine » est un roman qui ne laisse pas indifférent. Il est décrit comme une « claque littéraire », un « cri » et une « déflagration verbale » qui interroge la violence du monde et la quête de sens d’un individu en perdition.